Avis de décès : Joachim Roger

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Kimet a rangé ses boules…
Pour les plus jeunes d’entre nous Joachim Roger plus connu sous le diminutif de Kim ou Kimet, faisait partie de la génération dorée de la Pétanque Amélienne, celle qui pendant des années anima avec brio les concours de pétanque dans la cité thermale mais également sur tout le Haut Vallespir. La Pétanque amélienne se partageait alors sur trois sites … c’est vous dire toute son aura du moment, autour des pétanqueurs du cru comme des nombreux curistes amateurs ou spectateurs attentifs à leurs exploits.
Avec les terrains du Petit Café son siège historique, il y avait alors le boulodrome du Château et plus éphémère le club créé par Gégé Sanès sur le site de la piscine municipale dont Kimet assuma la première présidence.
Joueur de tempérament au caractère bien trempé, il fut longtemps le pointeur attitré et le meneur de but avisé de la fameuse triplette avec Etienne Solé et José Cortes. Une formation qui régna sans partage sur le Vallespir mais qui connut aussi quelques faits d’armes remarquables sur le département où à trois reprises elle vint tutoyer la qualification aux France.
Durement affecté par le décès brutal de sa fille puis par la maladie de son épouse, physiquement éprouvé lui-même par l’évolution de sa maladie, il avait pris ces dernières années un recul quasi définitif avec la compétition.
Très attaché à ses deux clubs de cœur Palalda et Reynes, il se consacra ces derniers temps à leur bonne marche, leur apportant avec tout son dévouement conseils et coups de main quand il le fallait.
Merci Kim pour ton attachement sans faille au sport Pétanque, ton investissement personnel dans le rayonnement de la Pétanque Amélienne ainsi que ton dévouement au service des clubs de Palalda et de Reynes.
Adéu Amic.
Le président du Comité Départemental, les membres du Comité Directeur les adhérents et sympathisants de la Pétanque Catalane présentent à sa famille, à tous ses proches, aux clubs de Palalda et de Reynes ainsi qu’à ses nombreux amis, leurs condoléances les plus attristées.